Vous pouvez décliner cet adage selon toutes les versions du langage des oiseaux !
J’entends : « le pas…sage. Sage, c’est d’arrêter d’être sage, obéissant. D’être capable de dire non, de faire des choix en son âme et conscience, faire des choix à travers son cœur.
L’apprenti…sage. Sage, c’est pour devenir sage, dans le sens de grandir, de s’élever, de se connecter à son cœur, à son âme et pouvoir faire Un, se remettre debout à l’intérieur et donc de pouvoir devenir le maître intérieur. Pour pouvoir s’élever, il faut être capable de désobéir finalement, de sortir des limites que la société nous impose, que la vie nous impose. Il faut désobéir. Ce n’est pas il faut, c’est comprendre la nécessité de se reconnecter à son cœur. A ce moment-là, on devient sage, on devient maître dans le sens d’avoir la maîtrise, pas le contrôle, la maîtrise. C’est-à-dire, j’ai réussi à faire Un, à me remettre debout, à faire Un avec mon âme, à être dans l’unité. Et en fait, être pas sage c’est ce qu’on dit aux enfants. On essaie de les faire rentrer dans le moule, dans le cadre mais un enfant est en apprentissage. Il apprend à travers ses expériences, les expérimentations de la vie.
Un enfant n’est pas méchant ou qu’il fait mal, il apprend. Donc au lieu de le brider et de lui dire, reste assis sur ta chaise, fais comme ci fais comme ça, on essaye de faire qu’il soit un enfant sage mais en fait, on essaye de faire de cet enfant qui a la spontanéité, qui est connecté 100% à son âme, on essaye de le déconnecter pour qu’il soit obéissant. Une fois que l’enfant est obéissant, vous en faites ce que vous voulez mais aujourd’hui, dans ce monde l’humain doit apprendre à être désobéissant pour pouvoir redevenir sage, pour devenir sage, pour être grand, pour être soi, pour faire des choix mais des choix en conscience.
C’est ce qu’on fait dans mes séances, c’est de revenir à soi, de se reconnecter à soi, d’être des apprentis sages et pour ça, il faut se re connecter à son âme d’enfant, à son âme d’enfant joyeux qui a envie de vivre à 200% et qui vit à 200% parce que, lui, il vit dans l’instant présent, il a envie de quelque chose ou pense à quelque chose, il est instantanément dedans. Donc en fait notre apprentissage c’est de redevenir des enfants spontanés, centrés sur soi et vibrer ce que l’on ressent à travers son cœur. Un enfant qui vient bousculer un adulte, quand ça gratte, quand ça pique à l’intérieur, quand ça bouscule, en fait qu’est-ce que ça vient nous dire ? Des fois ça nous énerve mais en fait qu’est-ce que ça vient nous dire, un enfant ? La spontanéité de l’enfant, c’est comme si elle venait taper à la porte fermée de notre cœur d’enfant. Elle tape à la porte, elle dit « ouvre ton cœur, écoute, écoute, c’est ça que tu as à comprendre et à transmuter ». Ce qui est entrain de te titiller à travers ma façon d’être spontanée, retrouver ton âme d’enfant, te reconnecter à ton cœur, ouvrir ton cœur et pour devenir sage, il faut être pas sage, il faut ouvrir son cœur et retrouver son âme d’enfant.
La spontanéité, la vivre au temps présent. Finalement qu’est-ce qu’ils font ces enfants, quand ils viennent taper à la porte de notre cœur, ils ouvrent notre cœur. Ils nous font voir la vie à travers notre cœur, ils nous font écouter avec notre cœur. C’est ça en fait, les enfants sont nos maîtres. Ce sont eux qui viennent nous apprendre à ouvrir me cœur que l’on a appris à fermer par les apprentissages qui sont là pour nous contrôler, pour nous faire vivre dans la peur.
Aujourd’hui, c’est fini tout ça ! Aujourd’hui, le plus important c’est ouvrir notre cœur et nous connecter à notre âme d’enfant. C’est ça le plus important. Vivre au temps présent comme un enfant. Pour un enfant, c’est tout de suite. Ici et maintenant. On ne va pas se rouler par terre, on est trop grand mais quelque part, lorsque l’enfant « pas sage » se roule par terre, il exprime ce qu’il ressent à l’instant présent, ce n’est ni bien ni mal, C’est. Les enfants qui apprennent, c’est comme des éponges. Ils apprennent, ils enregistrent tout, ils regardent, ils écoutent, ils font, ils reproduisent, ils imitent, ils se remplissent comme des éponges mais les éponges quand elles sont pleines, elles débordent, elles ne peuvent pas en garder plus.
Pour pouvoir apprendre, il faut laisser un espace. Donc les enfants, ce n’est pas la peine de leur bourrer le crâne, c’est du gavage. En quelque sorte, on les gave. Ce n’est pas la peine de leur mettre la pression, leur faire faire des millions de choses. En fait, il faut laisser un espace de repos, de liberté, un espace pour jouer. A travers le jeu, ils apprennent. Mais nous, on a oublié aussi de faire des pauses, de laisser des espaces de respiration où soi-disant on ne fait rien. En fait, c’est très important de laisser un espace à l’intérieur de soi pour que les nouveautés puissent arriver, pour que les intuitions puissent arriver à nous, pour que l’on puisse prendre un temps de méditation, de respiration, u temps pour souffler, un temps pour si j’ai envie de ne rien faire, je ne fais rien et c’est très bien comme ça. Aujourd’hui, c’est impossible pour la plupart des gens d’arrêter de courir dans tous les sens. Ralentissez, ralentissez les apprentis sages ! »